Le Ministre de l’agriculture et du développement rural (MINADER), Gabriel Mbairobe et le Représentant de la FAO au Cameroun, Athman Mravili, ont visé deux accords de financement le vendredi 21 aout 2020 à Yaoundé.
Le premier accord porte sur un projet d’appui à l’intensification de la production maraichère dans les zones péri-urbaines de Douala et Buea ; il vient renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, par l'amélioration de l'offre en produits maraîchers frais et sains. Ce projet qui apporte une réponse à l’afflux massif de personnes déplacées internes et à l’exode rural auxquels font face les deux villes ciblées, s’inscrit pleinement dans la stratégie du Gouvernement camerounais de mitigation des effets négatifs de la crise liée à la pandémie du COVID-19 dans le secteur agricole.
Sur financement de la FAO, il couvrira 05 bassins horticoles dans les périphéries de Buea et de Douala. Dans le processus de son implémentation, la FAO apportera son expertise technique notamment pour renforcer les capacités des producteurs sur les itinéraires de production sensible à la nutrition. Il permettra également d’adresser le maillon post récolte à travers l’amélioration du conditionnement et l’éducation nutritionnelle sur la valorisation des produits pour une meilleure alimentation.
Le second accord permettra la mise en œuvre d’un projet de Formulation du programme de valorisation des ressources en eau dans le secteur agropastoral et halieutique dans les trois régions du Grand nord du Cameroun. Il sera quant à lui mis en œuvre dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Sous financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), ce projet a pour mission de conduire les études connexes au futur Programme de valorisation des ressources en eau dans le secteur agropastoral et halieutique (PVRESA) dans la zone d’implémentation.
In fine, ces deux projets visent l’amélioration durable de la productivité et des chaines de valeurs agrosylvopastorales, ainsi que le renforcement de la résilience des populations face aux chocs environnementaux et aux crises socio–économiques.